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À propos

LA CYANOTYPIE,
PROCÉDÉ FERRIQUE ET FÉERIQUE, ENTRE CHIMIE ET MAGIE.

J’utilise un procédé centenaire de photographie alternative monochrome, presque inchangé depuis sa mise au point par Sir John Herschel, en 1842, pionnier de la photographie, chimiste et astronome.

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Il s’agit d’un subtil mélange d’oxydes de fer, d’eau, d’obscurité, de soleil, et de patience.

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Dans l’obscurité, le papier est imbibé d’une solution liquide contenant deux oxydes de fer puis séché. Vient alors le moment de sélectionner dans l’herbier les spécimens qui seront utilisés.

J’utilise aussi parfois des négatifs de photos de ma collection pour réaliser des compositions.

Ensuite, le soleil entre en piste, c’est grâce à ses rayons UV que la réaction chimique entre les oxydes de fer va se produire. En hiver, lorsqu’il est trop timide, j’utilise à sa place mon insoleuse, conçue pour répliquer les rayons du soleil dans mon atelier.

Les parties non exposées aux UV sont éliminées lors du rinçage à l’eau qui correspond à l’étape du développement.

Un long séchage permet enfin aux cyanotypes de révéler toute la profondeur de leur bleu de Prusse, si caractéristique des cyanotypes.

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J’ai découvert la cyanotypie en 2016, alors que je suivais des cours sur les techniques d’impressions à Londres. Ça m’a tout de suite fasciné! Je me suis essayé à beaucoup de techniques artistiques, de la peinture, en passant par la photographie, la céramique et le verre soufflé. La cyanotypie avait cependant quelque chose d’envoutant et c’est devenu depuis mon moyen d’expression artistique favori, un monde entre photographie, chimie, botanique, et peinture.


 

Le nom Bleu Solstice fait référence à ces deux jours si particuliers dans l’année, lorsque la position apparente du soleil vu de la terre atteint son extrême méridional ou septentrional, marquant le début de l'été et de l'hiver. Le procédé traditionnel de réalisation de cyanotypes que j'utilise est très intimement lié aux phases du soleil et à l’intensité de ses rayons UV. Les cyanotypes réalisés autours de la date du solstice d'été ont un bleu particulièrement intense et un rendu très net, alors que ceux realisés en hiver, lorsque le soleil est rasant, produisent des ombres et des effets flous que je trouve très poétiques.

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Sabrina

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